60 officiers militaires et policiers ont bouclé une formation de renforcement des capacités sur « la justice et la cohésion sociale dans les communautés post-conflits » dans la province du Kasaï-Central.
Ces assises qui se sont clôturées le mercredi 19 janvier 2022, ont été organisées par l’organisation non gouvernementale Femme main dans la main pour le développement intégral (FMMDI) avec comme thème : « Renforcement des capacités des membres des forces de la défense et de la sécurité du Kasaï-Central sur la justice et la cohésion sociale ».
Pendant trois jours d’apprentissage, les échanges ont porté sur « les thématiques qui favorisent la consolidation de la paix, en vue de pousser les participants à apporter leur contribution à la cohésion sociale dans les communautés post-coflits.
Dans son mot de clôture, Nathalie Kambala, directrice pays de FMMDI, a expliqué que cette série des formations est organisée dans le but de créer une cohabitation pacifique entre les rapatriés et déplacés ainsi que les communautés hôtes.
« La vision de cette formation est orientée vers le bien-être et la cohabitation pacifique des communautés, avec une attention particulière aux personnes vulnérables, notamment ; les femmes, les filles et les enfants. A-t-elle Expliqué.
Prenant la parole au nom du commandant du secteur opérationnel Grand Kasaï, le colonel Kateteko Lévis pense que s’il y a la collaboration entre les forces de sécurité et les différents partenaires, la paix sera conquise.
« Le partenariat pour renforcer les capacités des éléments des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de la Police Nationale Congolaise (PNC) permet de recadrer les tirs et accompagner les différentes communautés à une cohabitation pacifique. » Martèle-t-il.
Cet atelier était organisé dans le cadre du projet Fonds pour la consolidation de la paix. Ce projet du HCR est exécuté par FMMDI pour une durée de 18 mois dans les deux provinces congolaises à savoir : Kasaï et Kasaï-Central et c’est le centre Tabor qui a servi de cadre à ces assises de 3jours.
Cécile NDEMBO/HABARIKWERI.NET