Sécurité: Jean-Claude Bukasa désigné intérimaire de François Beya par le président Tshisekedi

 Sécurité: Jean-Claude Bukasa désigné intérimaire de François Beya par le président Tshisekedi
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Dans une lettre signée par monsieur Guylain Nyembo Mbwizya, le directeur de cabinet du chef de l’État et adressée à monsieur Jean-Claude BUKASA assistant du conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, ce dernier est désigné « intérimaire de François Beya qui s’est compromis ».

« Sur instruction de la Haute hiérarchie et compte tenu de l’empêchement de François Beya, j’ai l’avantage de vous informer que vous êtes désigné pour assurer l’intérim de la fonction de Conseiller Spécial du Chef de l’État en matière de sécurité et ce, conformément aux dispositions de l’article 2 de l’ordonnance n°92-144 du 02 octobre 1992 portant création, organisation et fonctionnement du service du conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, ainsi qu’aux articles 1er et 2 de l’ordonnance n°96-031 du 10 mai 1996 fixant les structures du service du conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité; » lui a-t-il écrit ce mardi 08 février 2022.

Jean-Claude Bukasa était nommé en mars 2019 comme assistant du Conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité par la présidence de la République.

Depuis samedi 05 février, les réseaux sociaux se sont enflammés au sujet de la détention dans les locaux de l’ANR (Agence Nationale de Renseignements), de François Beya, Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité.

Dans la soirée du mardi 8 février, le porte-parole du président de la République, le professeur Kasongo Mwema Yamba Yamba a fixé l’opinion à la télévision officielle sur l’effectivité d’une tentative de coup d’Etat en RDC, raison de la détention de François Beya.

« L’Anr dispose des indices suffisamment sérieux contre la surêté nationale. Aucune tentative de destabilisation de nos institutions démocratiques ne sera tolérée. La situation sécuritaire est sous contrôle. Beya est poursuivi pour des activités portant atteinte à la sécurité du pays. Il y a des indices sérieux de culpabilité. Il ne faut pas prêter foi aux différentes rumeurs qui foisonnent dans les réseaux sociaux et les médias. Les personnes qui voudraient en profiter pour attiser la haine tribale ou régionale devront répondre de leurs actes. L’affaire dépend de la sûreté nationale (ANR) qui n’a pas l’habitude de communiquer mais pourrait le faire au besoin. La procédure dans cette affaire ne doit pas être menée comme une simple affaire judiciaire. » A-t-il fait savoir.

Gédéon ELONGA/HABARIKWERI.NET

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