Nord-Kivu : les femmes détenues à la prison centrale de Goma vivent dans des conditions inhumaines

Les femmes détenues à la prison centrale de munzenze de Goma, vivent dans cette maison carcérale dans des conditions inhumaines. Ces femmes interrogées par habarikweri.net ce samedi 19 février ont fait entendre leurs voix en lançant un SOS aux personnes de bonne volonté pour leur venir en aide.

Elles ont été arrêtés pour diverses raisons. Dans cette prison, elles manquent des denrées alimentaires, des soins médicaux et autres choses utiles. À cela s’ajoute la procédure judiciaire qui tarde depuis leur détention.

Elles croupissent pour la plupart dans cette maison carcérale, sans jamais connaître le verdict de leur jugement. Pas d’évolution de leurs dossiers judiciaires depuis qu’elles ont été transférées à cette prison. Le malheureux constat fait sur place est tel que ces femmes sont exposées au risque de plusieurs maladies. Interrogées elles précisent que même trouver les produits pharmaceutiques pour se soigner, est un casse tête.

« Ici nous sommes abandonnés à notre triste sort; moi personnellement je suis arrivé ici il y a une année mais depuis lors, trouver de quoi manger, reste un casse-tête. »

Jeannette enceinte de son état parle également de la mauvaise situation qu’elle traverse.

« Je ne me rappelle plus depuis quand je suis ici…mais tout ce que je sais c’est que je vis dans des mauvaises conditions; je demande l’implication des personnes de bonne volonté pour nous venir en aide. »

Cette situation préoccupe certains jeunes de Goma. Fiston Keta, jeune de Goma interrogé par votre média lors de son passage dans ces installations, déplore les mauvaises conditions que traversent ces mamans:

« Un jour j’étais passé ici et j’avais remarqué que les femmes détenues vivent dans des mauvaises conditions; en tant que jeune je n’ai pas grand chose, mais je crois qu’avec le peu que je peux avoir, je peux le partager avec nos mamans et sœurs qui sont ici » explique-t-il.

Dans l’ensemble de la province, les centres de détention sont toujours dans des mauvaises conditions. L’implication de l’autorité de tutelle est souhaitée par ces détenues.

Elie Rumbo/HABARIKWERI.NET