Lors d’une réunion pédagogique à Likasi, le proved Joseph Mwinkeu et l’IPP Nicolas Nyange ont sensibilisé les chefs d’établissements scolaires sur la pérennisation de la gratuité et ont condamné la pratique des antivaleurs
Profitant de leur présence à Likasi, deuxième ville de la province du Haut-Katanga, les nouvelles autorités éducationnelles ont réuni le mercredi 02 novembre 2022, tous les chefs d’établissements scolaires pour les sensibiliser sur les deux missions que le ministre Tony Mwaba Kazadi leur a confiée; lesquelles missions consiste essentiellement à pérenniser la gratuité de l’enseignement primaire public et à lutter contre toute forme d’antivaleurs qui ternissent l’image du sous-secteur de l’EPST, dans la province éducationnelle du Haut-Katanga1.

« Nous ne sommes pas venus ici à Likasi pour vous dorloter; nous avons deux grandes choses à vous dire notamment, la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire public et l’éradication des antivaleurs sous toutes ses formes. Vous devez savoir que la gratuité est totale et non négociable. Ne demandez pas l’argent à l’école primaire publique. Si j’apprends que vous l’avez fait, même s’il faut suspendre cinquante chefs d’établissements, je le ferai, pour sauver la gratuité. Maintenant tout doit impérativement changer, car je dois rendre des comptes à son excellence monsieur le ministre Tony Mwaba qui attend de moi des résultats et un changement positif. D’ailleurs je vous annonce que dans peu de jours, il y aura la mise en place pour les chefs d’établissements. » S’est exprimé le proved Joseph.

En outre, l’IPP Nicolas Nyange a martelé sur l’éradication des antivaleurs dans les écoles, en précisant que tous les chefs d’établissements qui rançonnent les élèves au nom des inspecteurs, seront sévèrement sanctionnés en accord avec les prescrits de la loi.

« Nous sommes déçus d’apprendre que, les écoles primaires publiques de la ville de Likasi, continuent de percevoir des frais illégaux. Les écoles privées s’évertuent à demander l’argent aux élèves finalistes pour le contrôle de leurs dossiers. Il y en a d’autres, qui font travailler les enseignants sans le moindre contrat formel de travail. C’est des choses que nous condamnons avec véhémence. Arrêtez, arrêtez, car ça risquerait d’occasionner votre désactivation et même le retrait de votre arrêté. » A-t-il renchéri.
Cette première rencontre des autorités éducationnelles a eu lieu dans la salle des réunions de la coordination diocésaine de Likasi, en présence de tous les opérateurs pédagogiques, aussitôt après la patrouille des antivaleurs dans les écoles.
Rédaction