EPST/Haut-Katanga1: le président urbain du synecath invite les enseignants des écoles primaires conventionnées catholiques de Lubumbashi à reprendre les cours à partir de ce mercredi 18 janvier

Tous les enseignants des écoles primaires conventionnées catholiques de Lubumbashi, sont appelés à reprendre la craie le mercredi 18 janvier 2023.

C’est ce qui ressort d’un appel lancé aux chevaliers de la craie par monsieur Kadi Ilunga Ikas, président urbain du syndicat national des écoles conventionnées catholiques (Synecath) lors de son point de presse, tenue samedi 14 janvier dans son bureau de travail.

« Chers enseignants, nous vous remercions pour avoir respecté le mot d’ordre lancé par notre hiérarchie depuis Kinshasa, afin d’observer deux journées sans craie, pendant lesquelles, nos collègues ont fait le sit-in devant le ministère des finances pour réclamer les arriérés de la prime de gratuité. Après le conseil des ministres, nous avons reçu des informations sûres, que le gouvernement a débloqué la situation. Le ministre des finances a signé le document pour libérer trois mois d’arriérés qui seront payés au cours du mois de janvier. C’est ainsi que nous vous demandons de répondre présents, le mercredi 18 janvier à 7h 00 pour reprendre les activités. » A-t-il lancé.

Cet appel est également lancé aux parents d’élèves des écoles primaires conventionnées catholiques, afin qu’ils envoient leurs enfants à l’école comme d’habitude.

Monsieur Kadi Ilunga renseigne également que, le gouvernement promet de payer les deux autres mois d’arriérés de la prime de gratuité à la prochaine paie du mois de février.

Pour rappel, les enseignants des écoles primaires conventionnées catholiques de la ville de Lubumbashi avaient n’ont pas enseigné les enfants, depuis le mercredi 11 du mois en cours.

Cette situation d’arrêt des cours avait préoccupé au plus haut point le proved Joseph Mwinkeu Tshiend et l’IPP Nicolas Nyange Bizy. Ils se sont urgemment organisés pour rencontrer le coordonnateur des écoles conventionnées catholiques et le comité urbain du synecath. Avec eux, ils ont trouvé un compromis sûr, dans le but de ne pas perturber le calendrier scolaire.

Gédéon ELONGA Béni/HABARIKWERI.NET