Soirée d’éloquence : le procès de M’zee Kabila s’annonce très houleux ce 30 juin à Lubumbashi


« Ne jamais trahir le Congo », phrase mythique, crédo fabuleux d’un homme-évènement devenu presque fantasmagorique dans la mémoire de ceux qui sont restés, ceux qui vivent grâce au sacrifice suprême du souffle précieux d’un héros juré.
17 mai 1997, le soleil se levait alors avec fierté pour éclairer un acte d’une bravoure exceptionnelle à Kinshasa.
Ce jour-là, on entendait presque la terre trembler sous les pas déterminés du libérateur. Après l’indépendance, le peuple avait besoin de sa liberté, et la liberté avait besoin de son homme, et elle trouva son incarnation dans Laurent Désiré Kabila dit « Mzee ».
Après sept mois de forte concentration en retrait, les triomphantes troupes de l’ancien maquisard entraient à Kinshasa, après avoir vaincu les résistants de l’ancien régime, pour libérer le peuple.
Après avoir libéré le Congo, les doutes surgissent et les questions rugissent, lorsque l’ouragan s’apaise. On veut démystifier le héros et comprendre le véritable motif dans ses intentions de la libération. Les tensions entrent Kabila et ses compagnons de lutte étaient, alors, évoquées.
Beaucoup de questions voulaient trouver des réponses cependant, celui qui avait prédit : » je serai le prochain Lumumba » n’aura pas le temps de s’expliquer puisqu’il mourra, assassiné dans son cabinet de travail.
Laurent Désiré Kabila meurt comme il est venu dans l’histoire : autour du mystère.
Plusqu’un événement, le Procès de « Laurent Désiré Kabila » est un fatidique rendez-vous de l’histoire que les scientifiques ne devront jamais rater.
L’Histoire du Congo est complexe, et le débat sera éruptif, et il ne pourra qu’être déballé par une verve probante, une éloquence digne d’un héros. Tandis que l’accusation promet d’être pulvérisante, la défense, elle, reste imperturbable face à ces accusations.
La soirée d’éloquence revient. Le décor est planté, et les deux camps sont impatients de s’affronter dans un moment de rhétorique, d’éloquence dont vous n’oublierez pas de sitôt les merveilles. le 30 juin 2023, tous dans le chapiteau de l’hôtel Pullman de Lubumbashi.
Rédaction.
