Certaines écoles étatiques de la ville de Goma ont déclenché un mouvement de grève et dans le reste de la province du Nord-Kivu depuis près d’une semaine.
Ces derniers réclament toujours l’application des accords de Mbwela. À Goma, la force syndicale nationale déplore le fait que le gouvernement n’arrive pas à résoudre le problème de l’enseignement.
Cette structure juge négatif le bilan après les accords, car selon elle, l’enseignant congolais mène toujours une vie misérable. Le problème de la majoration du salaire de tous les enseignants des écoles publiques, des inspecteurs, ceux des bureaux gestionnaires, la majoration de la prime de gratuité, prime de bourse et même les dossiers de la retraite des enseignants sont toujours là. Face à ces multiples problèmes, la force syndicale nationale appelle tous les syndicats du pays à réunir les forces pour mener des actions afin de remettre l’enseignant congolais dans ses droits.
« Nous devons préparer des actions des grandes envergures en prenant au mot le gouvernement. Nous avons droit et raison de manifester notre mécontentement, de faire la grève, mais nous devons le faire tout en sachant ce que nous allons gagner maintenant. Bien choisir les acteurs et un bon moment sensible. » A dit la force syndicale.
Les enseignants s’interrogent toujours s’il y aura majoration avant juillet et octobre 2022. Pour la fosynat, sans l’ensemble de tous les syndicalistes du pays aucune solution ne sera trouvée.
« Je pense que la vraie grève va dépendre de l’union de tous les syndicats, de toutes les provinces et avant l’ouverture de l’année prochaine car même le gouvernement et l’UNESCO seront alertés. Aussi nous serons entrain d’approcher 2023, l’année electorale. » précise Georges Minani vice-président la Fosynat
Les enseignants du Nord-Kivu demandent par ailleurs au gouvernement central qui pour eux commence à décevoir, de prendre des précautions et de jouer son rôle en honorant les accords car personnes n’acceptera de mourir au service, en classe en servant la nation pendant que les autres seraient entrain de gaspiller nos richesses.
Elie Rumbo/HABARIKWERI.NET