On dirait de petits enfants avides appelés à se quereller chaque fois pour des intérêts sordides ou des zombies à la recherche du sang humain, les membres de la chambre locale des représentants du Kasaï Central sont de nouveau sur la sellette, déchirés par une nouvelle crise interne.
L’unité affichée récemment n’était que de façade car dictée par de petits intérêts partisans qui ravivent aujourd’hui de nouvelles luttes.
On a beau prêcher sine ira et studio ( sans haine ni passion ) que seule la stabilité institutionnelle est la condition quasi-essentielle pour le décollage de notre province. Cette perception est restée loin d’être partagée par les députés provinciaux de cette législature qui, comme leurs prédécesseurs, ont résolu de faire de la chambre à laquelle ils appartiennent un panier des crabes mieux un marigot où ils sont décidés de se faire une guerre féroce avec un seul fond idéologique : le positionnement.
Après avoir déstabilisé l’exécutif provincial en juin 2020, ce qui a conduit à la paralysie des efforts du développement, à l’inanition du peuple et qui a ouvert la voie à la prédation de maigres ressources par les intérimaires, les mêmes qui se sont réclamés « les libérateurs de la province » ont déchu, plus d’une année après , en octobre 2021 pour être précis, le premier bureau de l’organe délibérant de leur législature, comme si cela ne suffisait pas , huit mois après , les voici aujourd’hui , de nouveau agités pour déchoir quelques membres du nouveau bureau installé.
Qui peut stopper ces velléités sales et perturbatrices !
Qui peut arrêter ce gangstérisme parlementaire !
Le président de la République, garant de la bonne marche des institutions Étatiques est le seul habileté dans le cas sous examen à mettre fin à toutes ces pratiques nocives à tout projet de développement. En attendant qu’il ne se réveille, le peuple centrekasaïen qui n’a fait qu’essuyer les effets de l’incoduite de ces gens qui se sont pratiquement détournés de la mission qu’il leur a confiée a un rôle à jouer: les maudire !