Travailleurs, commerçants, étudiants, élèves, etc. ont du mal à trouver un transport en commun ce matin du mardi 05 avril 2022 pour se rendre soit en ville, campus ou à l’école. Des milliers de personnes, pour s’éviter le retard, ont décidé de faire de longues distances à pieds.
Et pour cause ! Le refus de vente du carburant par les pétroliers et surtout le recouvrement forcé déclenché par la direction des recettes du Haut-Katanga (DRHKAT) et la mairie de Lubumbashi.
Selon un taximan interrogé, toutes les stations services ont fermé dans la soirée du lundi 04 avril. Les pompistes leur ont dit qu’ils ne pouvaient pas vendre jusqu’à ce qu’ils auront un ordre formel de la hiérarchie.
“Hier, juste après la grande pluie qu’il y avait eu, je voulais avoir du carburant pour ma journée du mardi. Une fois arrivé dans une station-service du centre ville, les pompistes m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas me vendre, parce qu’il leur a été demandé de fermer. J’ai tourné dans plus de 5 stations services du centre-ville et même ceux de la cité, je n’ai pas eu du carburant. Ils refusent de nous vendre. Du coup, le prix d’un litre chez les Kadhafi, est passé de 2500 à 3000fc. Les firmes internationales qui vendent, ont des longues files d’attente des bus.”, explique-t-il
Ce matin, taxis et taxis bus sont, pour la plupart, bloqués dans les files d’attente devant les stations-service pour avoir du carburant.
Outre cette situation du carburant, les services de la mairie et de la direction des recettes du Haut-Katanga ont érigé des checkpoints sur plusieurs routes qui mènent au centre-ville pour faire des recouvrements forcés.
Face à cette réalité, le transport en commun est devenu très difficile et les travailleurs en sortent victimes.
Plusieurs personnes étaient obligées de faire des longues distances à pieds. Des travailleurs ainsi que des élèves sont arrivés en retard à leurs services et leurs écoles.
Gédéon ELONGA/HABARIKWERI.NET