EPST/Lubumbashi: Les écoles conventionnées catholiques n’ont pas repris les cours

habarikweri.net
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Ce lundi 1er novembre 2021, les cours n’ont malheureusement pas repris dans toutes les écoles conventionnées catholiques de la ville de Lubumbashi dans le Haut-Katanga, pour cause, l’absence des enseignants qui continuent à observer le mouvement de grève décrété depuis la rentrée scolaire de cette année, soit le 4 octobre 2021.

Qu’il s’agisse du Collège Saint-Boniface, ex-Kitumaini, du collège Imara, et du lycée Twendelee où le reporter de habarikweri.net.net est passé, le constat est tel que, les élèves sont abandonnés à leur triste sort. Ne sachant pas quoi faire, ils ont décidé de rentrer à la maison.

Un enseignant de Twendelee qui s’est livré à nous sous le sceau de l’anonymat, précise qu’ils ne devraient pas reprendre les cours, tout simplement parce que le banc syndical a appelé à suspendre la grève :

« Nous avons demandé qu’on nous dise jusqu’à quel niveau les discussions entre le banc syndical et le gouvernement sont arrivées ; qu’est-ce que les enseignants doivent retenir de concret, et comment rassurer ces derniers du respect des engagements pris par le gouvernement en rapport avec les revendications ? Nous avons finalement été informé qu’il y aura une assemblée générale ici à Twendelee à laquelle on a invité tous les enseignants grévistes, pour leur expliquer les raisons de la suspension de la grève; » s’est-il expliqué.

Pendant ce temps, le calendrier scolaire annuel connaît déjà un véritable retard, et cette situation inquiète les élèves que nous avons croisés devant le collège Saint-Boniface entrain de râler :

« Nos amis des autres écoles ont tellement avancé avec les cours, qu’il nous faudra énormément du temps pour rattraper le retard. Nous on veut étudier, mais nos enseignants ne viennent pas à l’école ; nous en avons assez, car on ne fait que venir tous les jours, mais eux ne viennent pas. » Ont-ils exprimé avec un air de regret.

Il sied de rappeler que les enseignants réclament l’augmentation de leur salaire, la prise en charge des nouvelles unités, et tant d’autres.

Gedeon ELONGA/HABARIKWERI.NET

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