Lubumbashi/Culture et Art: Voici ce qu’a été la 7ème édition du festival KIDOGO KIDOGO

habarikweri.net
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Les rideaux du festival cinématographique Kidogo Kidogo, 7e épisode, se sont refermés vendredi 15 octobre, au bureau Wallonie Bruxelles de Lubumbashi. Ce rendez-vous culturel s’est déroulé pendant six jours soit du 09 au 15 octobre 2021.
Equivalent du festival de Cannes, la capitale cuprifère Lubumbashi, tient aussi son écran géant des cinémas.

Cette édition dont la visée était de créer une synérgie entre acteurs culturels, a évidemment permis aux artistes ainsi qu’aux héros dans l’ombre, d’échanger leur savoir-faire et nouer davantage leurs relations autour de la passion du film.

« Un moment fort de l’évènement », nous a confiés DOUGLAS MASAMUNA, l’organisateur.

Alors que les salles de ciné étaient sous verrou de suite de la pandémie à corona virus, l’occasion était en or pour les acteurs aux 4 coins du monde de désinfecter et démasquer leurs créativités longtemps confinées. Des moments de partages fructueux rendus possibles par visioconférence.


Les activités de cette 7ème organisation ont été reparties en :
– Ateliers; au terme desquels 5 lauréates ont reçu des brevets dans l’écriture de scénarios
– Master class; tenu par des artistes expérimentés à l’instar de GULDA EL MAGAMBO
– Projections et débats; 15 films lushois et d’ailleurs étaient projetés.

Quand Kidogo Kidogo devient Mnene !

Vitrine annuelle du 7e Art, le festival élargit son champ. En resonnance avec le thème retenu « Métamorphose », Kidogo Kidogo se transforme d’une foire du court-métrage en foire des long et moyen-métrages et du gala du film lushois à celui du cinéma congolais voire africain.

Au-delà de promouvoir le cinéaste professionnel, le festival Kidogo Kidogo se veut aussi un espace pour tout passionné. Et surtout une constellation d’étoiles brillantes et celles montantes à mettre sous les projecteurs. « A tous les amoureux du cinéma, Karibu à votre festival », lance l’organisateur.

« Raconter l’impossible », maître-mot de l’édition précédente, le festival s’investit à réaliser l’impossible à l’avenir. Devenir petit à petit le levier d’une industrie cinématographique en République Démocratique du Congo, monsieur MASAMUNA en est optimiste:

« On y est pas encore arrivé, le cinéma congolais est en train de se créer. Aujourd’hui avec les Nouvelles Technologies de l’Information et de la communication, tout est désormais possible », pense-t-il.

Le rendez-vous de la 8e édition est donc pris pour l’année prochaine.

James-Honoré NGANDU/HABARIKWERI.NET

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