Kasaï-Oriental : les assistants et chefs des travaux de l’ESU ont marché à Mbuji-Mayi

habarikweri.net
3 Min Read

Les assistants et chefs des travaux de l’enseignement supérieur et universitaire sont descendus dans les rues de mbujimayi ce lundi 10 janvier 2022.

Cette marche organisée par le syndicat national des chefs de travaux et assistants SYNACASS, est parti de l’ISP institut supérieur pédagogique pour chuter au gouvernorat de province.

Sur place ils ont étaient reçu par le gouverneur de province par intérim à qui ils ont remis un mémorandum reprenant les principales revendications.

Celui-ci s’est résumé en quelques lignes dont le traitement injuste, dégradant, ignoble et éhonté, leur infligé par l’employeur État.

Ils constatent des écarts de traitement entre eux et les professeurs qui ont connu l’augmentation de salaire depuis 2015 où ils touchent 2.969.885 FC et 2.896,078 FC respectivement pour un professeur ordinaire et un professeur contre 526000fc et 218000 respectivement pour les chefs de travaux et les assistants à leur yeux ceci est un mépris pour le secteur de l’ESU .

Ce qui n’est pas admissible,ils déplorent aussi les propos du ministre de tutelle qui frise l’humiliation.

En disant que l’état donne juste quelque chose en guise de reconnaissance.

Ces propos qualifiés de sans fondement car le salaire n’est donc pas une simple reconnaissance.

« Nous exigeons à l’État de faire preuve de justice et d’équité, en payant aux assistants la moitié du traitement d’un professeur ordinaire avant même l’application des résolutions des états généraux et répercuter la tension aux autres catégories du corps scientifique; » a surenchérit le CT Léon KANKU président des SYNACASS Kasaï oriental. »

Ils demandent à l’État de mécaniser et payer les nouvelles unités évaluées à 28.680 et payer environs 6000 chefs de travaux à leur grade réel et accorder des bourses à tous les assistants et chefs de travaux dans le but d’assurer la relève.

En réponse Jeannette LONGA a demandé aux assistants et chefs de travaux d’être calme et de suivre la suite avec leurs collègues au niveau national.

La marche s’est terminée dans le calme.

Marie Jeanne Molly Mupela/HABARIKWERI.NET

Share This Article
Leave a comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *