Dans un communiqué rendu public à partir de Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga en date du 19 janvier 2022, le parti politique Alliance des Forces pour le bien-être des congolais AFBC en sigle, déplore avec véhémence l’usage disproportionné de la force et le recours à la violence pour réprimer une manifestation pacifique dûment autorisée par l’autorité compétente en la matière.
L’AFBC, initiateur de ladite marche relève dans son communiqué que toutes les procédures ont été respectées pour l’organisation de cette marche.
Dans ce document, lABFC note 14 Blessés graves, dont l’honorable Matthieu KANSUKA WA BANZA, son initiatrice et autorité morale en la personne du Docteur Néné ILUNGA NKULU et de monsieur Joseph KILUBA coordonnateur de l’AFBC Kasumbalesa ;
44 Blessés légers ;
4 Personnes disparues ;
Et plusieurs arrestations arbitraires.
Quid du commanditaire de cette répression?
Ce communiqué indique que « apres analyse de la situation, l’AFBC responsabilise le gouverneur Jacques Kyabula Katwe qui a dépêché son ministre de l’intérieur sur le lieu du rassemblement pour exécuter son ordre manifestement illégal qui consistait à instruire la police de dispersser les manifestants pacifiques. »
En outre, poursuit ce même document, « dans le cadre de la lutte contre les violences faites à la femme suivant l’article 14 de la constitution, l’AFBC fustige des attaques ciblées contre les femmes manifestantes dont les cas les plus graves enregistrés sont : coups et blessures sur le Docteur Néné ILUNGA NKULU, madame AZIZA SHUKU , et d’autres femmes (vidéos et photos prises lors de la manifestation) ;
Leonie KASONGO étant enceinte a risqué perdre sa vie et celle de son foetus, parce qu’ayant reçu un coup de pieds d’un policier au bas ventre (rapport médical). »
L’AFBC se dit déterminée, et confirme en conformité avec les articles 14 et 16 de la constitution et des autres lois du pays en la matière, sa décision de poursuivre en justice le gouverneur Jacques KYABULA KATWE et son gouvernement pour le traitement cruel, inhumain et dégradant que la police a exercé sur les paisibles congolais qui sont censés être protégés par l’État congolais.
Néné Nkulu encourage le Pasteur MULUNDA ainsi que d’autres prisonniers d’opinions de tenir bon car selon elle, la lutte continue.
La Rédaction