L’ONG Femme main dans la main pour le développement Intégral (FMMDI) en sigle, a clôturé ce jeudi 13 janvier la deuxième phase du programme de mentorat à Kananga, dans le cadre du projet justice, autonomisation et dignité de la femme et de la jeune fille (JAD) financée par le PNUD.
Ce programme consiste à faire un coaching à travers des thématiques pour éveiller les jeunes filles leaders à se prendre en charge.
Pour la Directrice pays de cette ONG, l’idée est de préparer la relève des femmes leaders du Kasaï Central.
« C’est dans le cadre du programme JAD où nous avons le volet prévention; dans le volet prévention sur le renforcement des capacités de collectifs des femmes et des jeunes filles dans la lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre. Aujourd’hui nous avions fait l’évaluation du programme de mentorat entre les filles leaders et femmes leaders du Kasaï-central. Nous avons parcouru les différentes thématiques. Je vous rassure que je suis convaincue que ces filles Leaders peuvent devenir des mentores demain. Au cours de la rencontre, elles ont émis le vœu de voir ce programme être étendu. Pendant 4 mois, ces jeunes dames étaient ensemble avec les femmes leaders du Kasaï-central pour leur coacher, partager et aussi échanger les expériences.
Et aujourd’hui nous avons évaluer ensemble est-ce programme a réussi ou pas? S’est exprimé Nathalie Kambala.
Et d’ajouter:
« Je pense que les recommandations formulées tout à l’heure feront l’objet des rencontres avec les partenaires pour l’expension de ce programme. Deux zones du Kasaï-Central sont concernées par ce projet. Il s’agit de Kananga et Tshimbulu. Mais nous avons compris que les problèmes que rencontrent les filles de Kananga sont les mêmes les problèmes que rencontrent les filles qui sont au village. » A-t-elle renchérit.
Durant 4 mois, 60 filles leaders ont eu des séances collectives et individuelles avec leurs mentores notamment sur les violences sexuelles et celles basées sur le genre, l’entrepreneuriat, les droits de la femme et autres.
Cécile NDEMBO/HABARIKWERI.NET